J’ai récemment terminé un livre vraiment intéressant que je me dois de vous partager.
Ce livre a été écrit par Dominic Frisby et s’appelle Daylight Robbery : How tax shaped our past and will change our future.
Comme le titre l’indique, le thème central du livre concerne les impôts et l’auteur fait un excellent travail de recherche et de synthèse tout en rendant ce sujet réellement intéressant malgré les a priori négatifs qu’on peut avoir sur le sujet des impôts (i.e. sujet rébarbatif !)
Il commence par décrire le rôle des impôts dans l’Histoire et montre avec beaucoup d’exemples que les chocs historiques (comme les guerres, les révolutions, les crises etc) sont tous liés, de près ou de loin, a un problème sous-jacent lié aux impôts.
Pour ne prendre qu’un seul exemple, la taxe sur les fenêtres, qui était prélevée en Angleterre au XVIIè siècle et XVIIIè siècle en fonction du nombre total de fenêtres d’un bâtiment, a eu pour conséquence des problèmes d’insalubrité puis a causé des épidémies : les gens préféraient en effet condamner leurs fenêtres en se privant de lumière du jour et d’air frais plutôt que de payer la taxe ! C’est d’ailleurs de cette taxe que provient l’expression utilisée dans le titre du livre, Daylight Robbery.
Ensuite, il fait un point sur le présent et propose une vision future de ce à quoi devrait ressembler selon lui un monde fiscalement juste.
Il constate que les gouvernements occidentaux taxent leur économie de manière trop importante (de l’ordre de 50% du PIB) et devraient plutôt simplifier et s’inspirer du système fiscal de Hong Kong, dont les impôts prélevés n’ont jamais dépassé 14% du PIB historiquement et dont le code des impôts fait seulement 300 pages, contre 17,000 pages pour le code des impôts britannique (le plus long au monde) !
Il observe également que le système fiscal actuel, hérité d’un autre temps, n’est pas adapté pour taxer correctement l’économie digitale et intangible. Cela crée des inégalités gigantesques entre les géants du numérique comme Google, Facebook etc (qui ne paient pas d’impôts) et l’économie du monde physique, qui, elle, est bien plus lourdement taxée. Même chose pour le travail, qui, selon lui, est taxé bien trop fortement par rapport aux détenteurs d’actifs.
Il conclut en suggérant 2 améliorations :
un système fiscal centré sur l’imposition de l’utilisation des terrains (land use tax), à savoir qu’un terrain serait imposé chaque année à un pourcentage de sa valeur d’usage (en excluant les éventuelles constructions), ce qui permettrait d’imposer l’économie digitale et l’économie physique sur un pied d’égalité, puisque l’économie digitale a tout de même besoin de serveurs physiques et d’employés
des services publics qui seraient proposés et payés sous forme d’abonnement (un peu comme un abonnement Netflix), de manière à laisser la population décider quels services elle veut et ne veut pas de la part du secteur public.
Que l’on partage son point de vue ou pas, j’ai trouvé ce livre brillant et vous le recommande avec passion : https://amzn.to/3s9WjsF
Comme ce livre l’explique très bien, il est aujourd’hui bien plus avantageux d’un point de vue fiscal de détenir des actifs (immobiliers notamment) plutôt que des revenus issus du travail.
Pour apprendre à investir dans l’immobilier et ainsi mettre en place des revenus provenant d’actifs, c’est par ici : https://formation.the-investor-group.com/catalogue-immobilier
Cheers,
Flavien @ The Investor Group
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