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Taux négatifs sur notre épargne : il est temps d’investir notre argent au lieu de le laisser dormir



De plus en plus de banques commerciales en Suisse facturent des taux d’intérêts négatifs à leurs clients, en voici d’ailleurs une liste non exhaustive ici.


Mauvaise nouvelle pour notre épargne, déjà mise à mal depuis des années avec des rendements sur les dépôts bancaires qui ne sont pas à la hauteur de l’inflation. Cela fait une raison de plus pour mettre son argent au travail !


En plus de facturer des frais de tenue de compte, beaucoup de banques commerciales prélèvent donc désormais un intérêt sur les dépôts de leurs clients et le justifient par le fait que la BNS, la banque centrale suisse, fait de même sur les banques commerciales.



Comment fonctionnent ces taux d’intérêts négatifs ? Qui gagne, qui perd ?


En période de stimulation monétaire (comme c’est le cas actuellement pour soutenir l’économie), les banques centrales (la BNS, la BCE, la Fed, la BOE, la BOJ etc) injectent dans le système bancaire des liquidités qu’elles créent ex-nihilo par création monétaire, en achetant des titres de dette détenus par les banques commerciales (essentiellement des dettes émises par les Etats).


Ces ventes de titres de dette par les banques commerciales gonflent leur trésorerie et cet argent injecté par les banques centrales se retrouve donc par ricochet sous forme de dépôts bancaires sur les comptes des banques commerciales.


Les banques commerciales ont alors deux types de choix :

  1. Prêter à l’économie réelle en gagnant ainsi un intérêt positif sur les crédits octroyés (je prête 100, tu me rends 101)

  2. Prêter aux autres banques sur le marché monétaire et gagner un intérêt négatif puisque toutes les banques sont dans la même situation de liquidités abondantes et n’acceptent cette liquidité supplémentaire qu’à condition d’appliquer un taux d’intérêt négatif (je prête 100, tu me rends 99) qui prévaut actuellement en Suisse et en zone euro notamment.




Par ce mécanisme d’augmentation de la liquidité (=création monétaire), les banques centrales tentent donc d’inciter les banques commerciales à prêter à l’économie réelle pour ainsi déclencher une reprise (augmentation de la consommation des ménages, investissements des entreprises etc.).


Mais les banques commerciales sont confrontées en général à un mix entre l’option 1 et l’option 2 selon leurs évaluations des risques associés à ces prêts, car il est parfois moins risqué pour elles de prêter à d’autres banques ou à la banque centrale à taux négatifs que de prendre le risque de ne jamais se faire rembourser si l’économie réelle continue d’aller mal.

Et comme l’option 2 leur coûte de l’argent, elles répercutent ce coût sur les dépôts de leurs clients.


In fine, la politique monétaire des banques centrales a des effets jusqu’aux particuliers comme vous et moi, puisque cela pénalise notre épargne et nous incite à investir notre argent.


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Cheers,

Flavien @ The Investor Group

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