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Quel est le poids de l’immobilier dans l’économie suisse ?


L’Office Fédéral du Logement (OFL) a publié cette semaine un rapport très complet sur la place et l’importance de l’immobilier dans l’économie suisse. Les principaux éléments sont repris dans cet article. Il en ressort que l’immobilier pèse lourd dans l’économie suisse avec à la fois une part de 16 % dans produit intérieur brut (PIB) de la Suisse et aussi l’emploi de 660 000 personnes (équivalents plein temps) en lien avec la branche immobilière, soit un actif sur six.


Le rapport détaille la part de toutes les branches de l’activité immobilière dans le PIB à savoir logements, entreprises du bâtiment, gestion d’immeubles et sécurité, bureaux d’ingénieurs et d’architectes, etc (voir Graphique 1). Les dépenses de construction dans le bâtiment se sont élevées à 61 milliards de CHF en 2021. Le marché de la gestion s’élève à 56 milliards de CHF, en progression de plus de 11 milliards de CHF au cours des dix dernières années.

 

Graphique 1 :  Évolution de la part des différentes branches de l’immobilier dans le PIB

 

Ce rapport souligne qu’en termes de croissance, la création de valeur brute imputable à l’immobilier a augmenté de 23% entre 2011 et 2021, alors que la progression a été de 17% pour l’économie dans son ensemble. Cependant, l’importance de l’immobilier dans le PIB varie fortement selon les cantons. La part provenant de l’immobilier dans le PIB cantonal va de 8% pour le canton de Bâle-Ville à 22% pour celui de Glaris, et elle est généralement plus basse dans les cantons urbains dont l’activité économique est plus diversifiée que dans les cantons ruraux.


Le parc immobilier de la Suisse est passé entre 2011 et 2022 de 2,66 à 2,82 millions de bâtiments, dont 1 million de maisons individuelles. Le nombre d’immeubles de plusieurs logements a progressé de 15,5 % et celui des maisons individuelles de 6,1 %. Un tiers de tous les bâtiments sont concentrés dans les cantons de Berne, de Zurich et d’Argovie.

L’importance du secteur immobilier en Suisse se mesure aussi par l’impact fiscal. Au total, les impôts acquittés par l’économie immobilière et ceux liés à l’immobilier rapporteraient 17,4 milliards de francs soit 11 % des recettes fiscales en Suisse. Le montant absolu des impôts générés par l’économie immobilière a nettement augmenté entre 2016 et 2021, en ligne avec la progression de l’ensemble des rentrées fiscales en Suisse.


Le rapport constate sur une base de données statistiques que l’immobilier contribue significativement à la croissance de l’économie suisse et consacre le secteur de la construction et de l’immobilier comme un des piliers de l’économie suisse en progression continue depuis 2011. 


L’immobilier au sens large constitue donc pour un investisseur institutionnel ou individuel un placement de choix dans un secteur à ne pas négliger. Le contexte de pénurie de logements ne fait qu’attester de son potentiel dans les années à venir.

 

Graphique de la semaine 

L'Office Fédéral de la Statistique (OFS) a publié l'indice des prix de l’immobilier résidentiel suisse (IMPI) en baisse de 1,0% au premier trimestre 2024 par rapport au dernier trimestre de 2023, ce qui limite la progression sur une année à 1,5% (voir Graphique 2). La baisse concerne aussi bien le prix des maisons individuelles (-0,7%) que celui des appartements (-1,3%). Selon l’OFS, les prix des maisons individuelles ont diminué le plus dans les communes urbaines des grandes agglomérations (-2,6%), alors qu'ils ont augmenté dans les communes urbaines de petites agglomérations ou hors agglomération (+4,6%). Quant aux prix des appartements, ils ont enregistré une baisse dans les communes intermédiaires (-4,2%) et une légère hausse dans les communes urbaines des agglomérations moyennes (+0,5%).

 

 Graphique 2 :  Indice des prix de l’immobilier résidentiel en suisse

Sources : TIG, OFS

 

Mouvements sur les marchés

Les principales bourses ont progressé, portées par les données sur l'inflation américaine qui ont rassuré. Néanmoins, les espoirs de baisse des taux d’intérêt aux États-Unis ne se matérialisent pas vraiment avec des marchés obligataires relativement stables. Le dollar américain s’effrite surtout contre l’euro, ce qui fait aussi progresser l’euro contre le franc. Les prix de l’or et du bitcoin regagnent une partie du terrain perdu récemment.

 

Tableau 1 : Synthèse des mouvements hebdomadaires sur les principales classes d'actifs


Article invité rédigé par Etienne @ EPA Finconsult, 22 mai 2024

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