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Moins d'enfants, plus de robots ?

Dernière mise à jour : 5 févr. 2024


Contrairement aux idées reçues qui suggèrent que nous allons devenir trop nombreux sur Terre et que la situation sera intenable, nous venons de passer Peak Child.


Cela signifie que le nombre d’enfants de moins de 5 ans commence déjà à chuter, comme le montre le Graphique 1.


Graphique 1 : Évolution temporelle de la population mondiale d’enfants de moins de 5 ans


Pourquoi ? 


Différents facteurs peuvent expliquer cela, parmi lesquels on peut citer le coût élevé d’avoir et d’éduquer des enfants, l’éco-anxiété, la baisse de la fertilité au sein de la population, le fait de devoir s’engager à long terme et ainsi renoncer à un mode de vie de type “YOLO”, l’isolement provoqué par les réseaux sociaux sur les jeunes générations en âge d’avoir des enfants, la remise en question des genres et de la société patriarcale etc.


Que faire ? 


Cela remet évidemment le modèle de croissance actuel en question, mais l’allongement de l’espérance de vie et la robotisation seront probablement les réponses qui viendront naturellement contrer cette tendance à avoir moins d’enfants. Les progrès réalisés en IA, en robotique et en recherche médicale ces dernières années sont époustouflants et devraient probablement s’accélérer encore davantage au cours de la décennie à venir. Certains prédisent même l’émergence de la singularité dès 2029, cette super intelligence qui supplantera les Humains dans tous les domaines.


Après “personne physique” et “personne morale” : vers une “personne IA” ?


Si le nombre d’Humains n’augmente plus voire commence à diminuer et qu’en réponse, il y a de plus en plus de robots pour nous suppléer dans toutes sortes de tâches requérant aujourd’hui de la main d’œuvre, alors on peut légitimement se demander si l’IA ne deviendra pas un jour elle-même une personnalité juridique à part entière, pouvant ainsi devenir propriétaire d’actifs (comme des biens immobiliers par exemple).


Cela paraît cependant encore très difficile à imaginer en pratique : l’IA sera-t-elle autorisée à toucher une rémunération, pourra-t-on poursuivre une IA en justice, les Humains auront-ils envie d’habiter dans un logement possédé par une IA ? 


Toutes ces questions et bien d’autres restent aujourd’hui sans réponse et font penser que les Humains devraient garder la main sur la propriété.


En 2 mots, l’IA fera probablement évoluer (et même remplacera peut-être) le travail, mais pas le capital. On peut probablement prendre l’analogie des délocalisations vers les pays à bas coût pour projeter ce qui se passera avec l’IA : en délocalisant vers l’IA tout ce qui peut l’être, le coût du travail devrait chuter et cela sera vraisemblablement au bénéfice du capital.


Conclusion


Ce que l’on peut retenir, c’est que sur la prochaine décennie, il devient indispensable d’investir pour se constituer un capital et de ne pas uniquement se reposer sur son travail comme seule source de revenus.


Pour apprendre à investir et à le faire dans les meilleures dispositions, c’est par ici : https://www.the-investor-group.com/4heures


Graphique de la semaine 

Il est classique d’observer une relation inverse entre taux de chômage et inflation et c’est bien le cas en Suisse. La politique monétaire restrictive de la BNS depuis près de deux ans avec des taux d’intérêt plus élevés, a réussi à contenir l’inflation (en rouge) qui dépassait 3% au deuxième trimestre 2022 et tout début 2023. L’inflation est revenue sous le niveau approprié pour la BNS de 2%. Mais la politique monétaire a aussi pénalisé l’économie, ce qui se manifeste par une croissance très faible et une légère remontée du taux de chômage au-dessus de 2%.

 

Graphique 2 : Taux de chômage et inflation en glissement annuel en Suisse


                                                                       Sources :  TIG, SECO, BNS


Mouvements sur les marchés

L’actualité sur les marchés reste dominée par les anticipations de la première baisse de taux d’intérêt par la Réserve Fédérale américaine. Elle est importante car elle pourrait être suivie de baisses de taux par la BCE et la BNS. Compte tenu des bons chiffres de l’emploi américain avec une croissance toujours forte des créations d’emplois, les anticipations pour une baisse de taux en mars 2024 se sont évaporées. Le dollar américain tout naturellement en profite.

 

Tableau 1 : Synthèse des mouvements hebdomadaires sur les principales classes d'actifs

  

Cheers,

Flavien @ The Investor Group

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