Devenir propriétaire en Suisse devient de plus en plus difficile, comme nous l’avons déjà évoqué dans cet article.
Rester locataire est donc l’option par défaut pour nombre d’entre nous (notamment les jeunes) et la proportion de locataires par rapport au nombre de propriétaires occupant leur propre logement est la plus importante d’Europe.
Toutefois, il y a ironiquement au moins une raison de se réjouir quelque peu de cette situation : les intérêts des locataires en Suisse sont mieux représentés que chez nos voisins européens grâce à l’action de l’Asloca, l’association suisse des locataires.
Selon le bail que l’on a signé, on peut bénéficier d’une baisse de loyer en effectuant la demande auprès de son bailleur. La loi interdit au bailleur de résilier le bail lorsque l’on fait valoir ses droits, il n’y a donc aucune raison objective de ne pas au moins essayer, d’autant qu’aucun bailleur ne va spontanément nous proposer de baisser notre loyer :)
Et quand on connaît certaines pratiques des bailleurs sur le canton de Genève par exemple (voir article ici), cela donne d’autant plus de raisons d’essayer !
L’Asloca propose une approche en 5 étapes pour tenter de faire baisser son loyer, dont les détails se trouvent ici.
C’est très rapide, il suffit de parcourir son contrat de bail pour renseigner les informations demandées par le calculateur en ligne de l’Asloca et obtenir une simulation de la baisse potentielle de loyer que l’on pourrait obtenir.
En cas de doute ou de question, on peut appeler le bureau de l’Asloca le plus proche de chez nous et obtenir des précisions rapidement.
Ça n'a l’air de rien, mais si l’on parvient à baisser son loyer ne serait-ce que de 50 CHF/mois, à long terme, cela représente une économie considérable.
Dans mon cas, si je parviens à baisser mon loyer de 50 CHF/mois et que j’investis cet argent à un taux de croissance annuel (net d’inflation et d’impôts) de 5% par an, alors je m’enrichis de quasiment 61,000 CHF d’ici l’âge de ma retraite :
Évidemment, ce modèle est un peu simpliste car il suppose toute chose égale par ailleurs jusqu’à ma retraite, mais cela permet de se représenter mentalement l’impact de ce qui a l’air d’une “petite économie” à première vue.
Pour apprendre à investir dans l’immobilier ailleurs qu’en Suisse sans attendre et faire marcher les intérêts composés le plus rapidement possible, c’est par ici.
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Cheers,
Flavien @ The Investor Group
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