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Le PIB vert : changement de paradigme sur ce qu’est la richesse



C’est une nouvelle qui est passée inaperçue et pourtant, elle a son importance : le Japon est en train de développer un nouvel indicateur économique qui intégrera dans le calcul du PIB les progrès en matière de réduction d’émissions de gaz à effet de serre.


Concrètement, cela pourrait vouloir dire que les entreprises seraient fortement incitées à faire des investissements à long terme (sans rendement à court terme) pour améliorer leur empreinte carbone, car elles bénéficieraient d’une “performance verte” qui viendrait compenser le manque de “performance économique” classique.


Les entreprises sont aujourd’hui sous le feu des projecteurs et reçoivent une pression croissante de la part de leurs actionnaires, de l’opinion publique, des gouvernements, des organismes financiers ainsi que de leurs propres employés pour atteindre le désormais fameux “net 0”.


Sauf qu’avec la manière actuelle de mesurer la performance économique, il est extrêmement difficile pour les solutions vertes de concurrencer les solutions établies reposant sur les énergies fossiles, même si des progrès sont réalisés année après année.


Du coup, quoi de mieux que simplement changer de point de vue ?


Le Japon, qui est englué depuis des années dans une spirale déflationniste avec un PIB en berne, semble avoir compris le potentiel de cette approche et pourrait alors afficher une performance économique positive puisqu’il a déjà investi depuis plusieurs années dans le vert et notamment les énergies renouvelables.


“Je suis vert, donc je suis riche”. Tel pourrait être le nouveau paradigme dans lequel nous nous trouverons bientôt ou dans lequel nous nous trouvons peut-être déjà !


Je ne serais pas surpris qu’une autre forme d’argent reposant sur les crédits carbone émerge et puisse être un nouveau type de richesse à accumuler pour son patrimoine.


Pour cela, la première étape consistera à mesurer quel est l’impact carbone de chaque individu et de chaque entreprise, pour ensuite pouvoir établir un plan de réduction des émissions.


À mesure que cela sera clairement quantifié, on devrait logiquement tendre vers un système dans lequel ceux qui font des efforts de réduction seront récompensés par ceux qui n’en font pas, à l’image du marché régulé des EUA, qui concerne seulement quelques secteurs de l’économie en Europe (voir notre article sur ce sujet ici) : https://www.the-investor-group.com/post/une-opportunit%C3%A9-d-investissement-unique-les-certificats-co2


Moi qui suis végan depuis plusieurs années, est-ce que je m’attends à bientôt être payé par les omnivores ? Difficile à imaginer aujourd’hui, j’en conviens ;)


Mais l’impact environnemental des activités les plus polluantes finira par se répercuter dans l’économie d’une manière ou d’une autre, ce n’est qu’une question de temps et de coût du capital, car les projets verts reçoivent déjà des financements très compétitifs alors que les projets polluants peinent à trouver des financements.


L’idée du PIB vert est en tous cas une approche intéressante car elle pourrait permettre de résoudre le problème de compétitivité des solutions vertes.


Cheers,

Flavien @ The Investor Group

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