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La (seule) solution pour décarboner l’immobilier ?

Dernière mise à jour : 25 nov. 2022




Les propriétaires de biens immobiliers en France sont désormais confrontés depuis le 24 août 2021 à un certain nombre de nouvelles exigences en matière d’impact climatique de leur(s) bien(s). Ces nouvelles exigences, même si elles prendront des formes différentes, finiront par s’appliquer inexorablement à tous les pays en Europe dans un futur proche.


Tous les détails se trouvent ici, mais si on devait les synthétiser, cela tient en 2 points :


  • Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE, voir définition) devient juridiquement opposable (c’est-à-dire qu’un acquéreur peut se retourner contre un vendeur et exiger compensation financière si le DPE fourni lors de la vente contient des erreurs) et évolue vers une méthode plus objective de calcul de l’impact du bien sur l’environnement.


  • Les logements les plus énergivores, ceux ayant un DPE avec les notes les plus basses (F et G), qualifiés de “passoires thermiques”, seront progressivement interdits à la location tant que les propriétaires n’auront pas réalisé de rénovation énergétique.


Baisse des prix pour les logements anciens ?


Le site SeLoger constate déjà une augmentation des annonces de mise en vente des passoires thermiques depuis 1 an.


Cela est tout à fait logique dans la mesure où de nombreuses incertitudes demeurent, notamment sur le financement des travaux de rénovation, sur l’harmonisation de la méthode de calcul des nouveaux DPE, sur la rentabilité espérée des travaux de rénovation et les sanctions en cas de non-respect des interdictions de louer.



La solution ?


La meilleure solution que je vois et qui, à ma connaissance, n’a pas été proposée consisterait à émettre des crédits carbone associés à la rénovation énergétique :


  • Plutôt que d’espérer un retour sur investissement sur les futures économies de facture (ce qui est très difficile à quantifier en raison des fluctuations des prix de l’énergie), le propriétaire effectuant les travaux reçoit immédiatement un nombre connu de crédits carbone (correspondant par exemple au nombre de tonnes de CO2 évitées sur une durée de 30 ans), dont la valeur peut être assimilée à celles des certificats CO2 régulés en Europe (voir notre article sur ces certificats ici) on élimine ainsi l’incertitude sur la rentabilité des projets de rénovation énergétique


  • Ces crédits carbone pourraient être revendus sur un marché secondaire où ils trouveraient de nombreux acheteurs souhaitant atteindre le “net zéro”, vu que TOUT LE MONDE s’est engagé à atteindre la neutralité carbone on donne une incitation forte aux propriétaires de réaliser les travaux le plus vite possible car ils récupèrent un actif en échange (les crédits carbone) dont la valeur va augmenter dans le temps


  • Les banques seraient enclines à financer ces projets de rénovation puisqu’elles pourraient prendre les crédits carbone ainsi générés en collatéral pour garantir le prêt plus besoin de dépenser d’argent public dans des aides inefficaces et à fonds perdus


Nous avons déjà en Europe le marché des certificats CO2 le plus développé au monde, alors servons-nous en sur TOUS les secteurs de notre économie à décarboner tout en montrant l’exemple au reste du monde.


A bon entendeur !


Cheers,

Flavien @ The Investor Group


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