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Faut-il maximiser ses 2è et 3è piliers ?

Dernière mise à jour : 21 nov. 2023



J’ai écrit sur le sujet des 2è et 3è piliers il y a quasiment 2.5 ans en arrière (voir ici) et mon opinion demeure globalement inchangée, avec quelques nuances cependant puisque je suis désormais propriétaire immobilier en Suisse.


Soyons clairs : vous ne liriez probablement pas cet article si j’avais maximisé mon 2è pilier et mon 3è pilier, car je n’aurais pas pu faire tous mes investissements et n’aurais donc pas eu le retour d’expérience à partager sur ce site !


Je suis toujours d’avis que quand on démarre dans la vie active et que l’on est motivé à gérer son argent activement, alors il n’est pas préférable de maximiser ses 2è et 3è piliers.


Certes, on peut déduire ses contributions aux 2è et 3è pilier de son revenu imposable, mais après l'argent est bloqué jusqu’à la retraite en travaillant à un faible rendement (ou alors utilisable avant la retraite uniquement dans le cadre de l’achat d’une résidence principale, ou alors au cas où on quitte la Suisse ou que l’on se lance dans une activité à son compte en Raison Individuelle).


A contrario, si on fait par exemple travailler son argent sur des investissements immobiliers avec effet de levier, on peut en quelques années battre l'économie d'impôt des 2è et 3è piliers tout en pouvant disposer de notre argent comme bon nous semble.


L’exemple que je donne dans l’article sur notre projet d'achat-revente d'immeuble en France voisine suffit à le démontrer. Les projets immobiliers locatifs sont également une excellente option pour battre cette économie d'impôt des 2è et 3è piliers en quelques années.


Pour apprendre à se lancer sereinement dans l’investissement, c’est par ici.


Y a-t-il quand-même un moment où il devient intéressant de maximiser ses 2è et 3è piliers ?

Il n’y a pas d’urgence en début de carrière à maximiser son 2è pilier en effectuant des rachats, car on peut toujours les effectuer sur les années suivantes. Il est aussi à noter que plus notre salaire augmente avec l’âge, plus on peut effectuer de rachats. De mon point de vue, il vaut donc mieux commencer les rachats en fin de carrière, lorsque l’on se tourne vers des stratégies d’investissement plus “défensives” en préparation de la retraite.


Concernant le 3è pilier en revanche, toute contribution déductible des impôts (jusqu’à 7,056 CHF en 2023) qui n’est pas effectuée pour une année donnée ne pourra pas être récupérée plus tard. Ainsi, si on ne gère pas activement son argent, il est donc intéressant de contribuer le maximum déductible fiscalement chaque année, en supposant que cet argent ne soit pas impérativement nécessaire pour d’autres usages ou placements.


Graphique de la semaine

Les anticipations de la fin du cycle de hausse des taux d’intérêt prennent forme aux Etats-Unis. Les taux long américains à 10 ans se sont déjà détendus depuis mi-octobre de plus d’un demi-pourcent après avoir touché 5%. Sur la partie courte de la courbe, le prix des Fed Funds futures (en rouge sur le graphique), reflet des anticipations, indique que le pic des taux serait atteint et que la première baisse des taux de la FED se situerait au printemps 2024. Or le discours de la FED n’exclut pas de nouvelles hausses de taux, il semble donc encore éloigné des anticipations de marchés.

Graphique 1 : Taux des Fed Funds sur le marché monétaire US (en bleu) et des futures (en rouge)


Sources : Yahoo Finance, CME, ICE, Bloomberg


Mouvements sur les marchés

Les marchés célèbrent déjà la fin de la hausse des taux aux USA. Les anticipations de baisse de taux se sont renforcées. C’est la deuxième tentative sérieuse anticipée par les marchés d’inversion de la politique monétaire de la Réserve Fédérale américaine. En ligne avec ces anticipations, le dollar baisse, les rendements obligataires se détendent et les actions en profitent également. Fait intéressant, les indices boursiers ne sont pas seulement tirés par quelques grosses capitalisations de la cote. Le S&P500 progresse de 1,7%, mais dans le sillage, de nombreuses sociétés progressent aussi cette semaine, comme l’atteste l’indice Russell 2000 (+6%), des deux mille sociétés américaines de petite capitalisation boursière.


Tableau 1 : Synthèse hebdomadaire des mouvements observés sur les principales classes d'actifs



Cheers,

Flavien @ The Investor Group

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