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flvport

Comment résoudre le problème de l'inflation énergétique ?

Dernière mise à jour : 16 mars 2022




La guerre en Ukraine continue de faire rage et une grande incertitude demeure sur la question du prix de l’énergie dans les mois et années à venir. Est-ce que la Russie pourra toujours exporter son énergie vers l’Europe et le reste du monde occidental ? Est-ce que l’Europe arrivera à se passer à court ou moyen terme d’importations énergétiques russes (notamment de gaz naturel) ?


Au problème du niveau des prix s’ajoute également le problème du fonctionnement du marché énergétique et de sa liquidité, car le moindre défaut d’un participant au marché sur un paiement pourrait avoir des répercussions systémiques.


On a donc urgemment besoin de faire baisser les prix car les niveaux actuels ne sont pas soutenables durablement.


L’Europe semble pour le moment envoyer le signal que de gros moyens financiers seront employés pour protéger la population de ces hausses de prix : en gros, on subventionne à coups de déficits publics et on laisse les prix de marché fluctuer et potentiellement atteindre de nouveaux sommets, de manière à avoir le dernier mot par rapport aux autres pays (notamment en Asie), qui sont en concurrence directe pour l'approvisionnement d’énergie non-russe.


On joue au jeu de celui qui aura les poches les plus profondes pour attirer la molécule d’énergie marginale, en empruntant aux générations futures par le biais de déficits publics pour continuer de consommer maintenant, autant qu’avant…


Une autre solution, bien moins chère à mon avis (et probablement la seule vraiment viable), serait de réduire la demande en énergie en faisant un plan coordonné de consommation à l’échelle du continent.





Si l’on a réussi (dans l’adversité) à appliquer les restrictions Covid pour limiter la propagation du virus, on est tout aussi capable de limiter notre consommation collective d’énergie et ainsi de faire baisser les prix.


Cela passera par moins de chauffage l’hiver (mettre un pull à l’intérieur de chez soi ne représente pas un effort considérable), moins de consommation électrique (baisser la climatisation l’été, limiter la puissance disponible au niveau du compteur électrique individuel etc), moins de trajets/transports (on a su faire beaucoup de choses à distance pendant le Covid, gardons cette dynamique) et une série de mesures avec un impact à moyen terme comme isoler les bâtiments, installer des pompes à chaleur/systèmes photovoltaïques etc.


Les politiques doivent juste se faire à l’idée que la croissance telle qu’on l’a connue dans le passé ne peut plus être atteinte dans un contexte de pénurie énergétique globale. Il convient de commencer à mesurer le succès d’une économie d’une autre manière qu’avec le PIB, qui valorise la consommation excessive. A la place, on devrait lui préférer un “PIB vert” (nous en avons déjà parlé dans notre article ici), qui au contraire, valoriserait la baisse de consommation en tant que contribution positive pour le climat. Il serait par exemple possible de quantifier la réduction d’émissions de CO2 et valoriser cela par des crédits carbone (nous avons déjà évoqué cette idée pour le secteur de l’immobilier ici).


Dans chaque crise se trouve une opportunité, il est temps pour nous d’apprendre à moins consommer, mais mieux.


Cheers,

Flavien @ The Investor Group

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