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flvport

Bitcoin : LA solution contre la guerre ?




Le conflit en Ukraine se poursuit encore et malgré des négociations qui semblent aller dans la bonne direction, un cessez-le-feu paraît encore improbable à court terme.


Face à une économie russe en péril et les premières faillites d’entreprises russes qui se précisent, Poutine tente donc ce jour même (23 mars 2022) une nouvelle manœuvre : forcer la main aux acheteurs européens de gaz russe en leur imposant des paiements en roubles.


L’idée en soi est compréhensible : créer une demande extérieure pour le rouble de manière à limiter sa dépréciation massive face aux autres devises. Cependant, il est peu probable que les contrats régissant les transactions de gaz contiennent des clauses autorisant Gazprom à imposer un changement de devise pour le paiement de son gaz.


Selon toute vraisemblance, aucun acheteur européen de gaz russe n’acceptera un tel changement et les transactions devraient continuer de s’effectuer en euros, conformément aux contrats en vigueur.


Mais cette manœuvre nous amène naturellement à poser la question suivante : dans un futur plus ou moins proche, quelle sera la devise de préférence pour les transactions entre les pays de l’Ouest et la Russie (et la Chine) quand on sait que les tensions continuent de monter et la confiance mutuelle de s’effriter ?


La meilleure alternative qui existe aujourd’hui à mon sens n’est autre que Bitcoin : personne ne peut influencer la quantité de Bitcoin (contrairement aux devises conventionnelles comme le dollar, l’euro, le yuan ou le rouble), son réseau est entièrement décentralisé et technologiquement supérieur aux moyens de paiement classiques utilisés actuellement comme Swift. D'ailleurs, c'est par ce biais (et via d'autres cryptomonnaies) que l'Ukraine reçoit actuellement l'essentiel de l'aide internationale !


Ce n’est pas pour rien qu’un nombre croissant de milliardaires s’expose à Bitcoin et à d’autres cryptomonnaies (nous en avons déjà parlé l’année dernière dans cette vidéo), le dernier en date étant Ray Dalio, qui n’est autre que le fondateur et gérant du plus grand hedge fund de la planète avec près de 150 milliards de dollars sous gestion (voir article ici).


Tout cela ne nous dit pas pourquoi j’ai choisi le titre de cet article : en quoi Bitcoin pourrait-il être une solution contre la guerre ?


Tout simplement parce qu’en utilisant Bitcoin pour faire des transactions, n’importe quel citoyen du monde regagne du pouvoir vis-à-vis de son gouvernement qui peut battre monnaie et en contrôler (directement ou indirectement) la quantité en circulation. Qu’on soit pour ou contre l'impérialisme de Poutine qui l’a poussé à envahir l’Ukraine, ou qu’on soit pour ou contre les sanctions économiques de l’Ouest imposées à la Russie en représailles, une chose est sûre : les citoyens russes et occidentaux vont payer les conséquences des décisions de quelques politiciens et voir leur niveau de vie et leur pouvoir d’achat considérablement réduits.


Bitcoin est une forme de contre-pouvoir dont disposent les citoyens du monde face à la centralisation du pouvoir, et c’est précisément en cela que les gouvernements du monde entier le craignent.


Si Bitcoin était plus démocratisé et qu'un gouvernement (élu ou non par le peuple) décidait unilatéralement de dépenser l'argent public dans des choses qui ne conviennent pas à la population (par exemple des dépenses militaires excessives), la population exercerait son contre-pouvoir en vendant la monnaie locale pour acheter Bitcoin.

Cela précipiterait alors le cours de la devise et limiterait la capacité du gouvernement à décider de manière autoritaire.


A mesure que les citoyens du monde comprennent que cet outil entièrement pacifique est à leur disposition pour préserver leur capital (le fruit de leur travail) et faire des transactions, son adoption devrait continuer de croître.


Affaire à suivre !


Cheers,

Flavien @ The Investor Group

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