Commençons par ce qui devrait être une évidence : pour mettre de l’argent de côté en vue d’investir, le mieux est évidemment de ne pas avoir de voiture.
Si, par contre, la voiture est indispensable (c’est désormais le cas pour moi alors que j’ai réussi à m’en passer pendant 8 ans), vaut-il mieux choisir une voiture électrique ou une voiture thermique ?
Un consensus assez clair semble se dégager concernant cette question épineuse et potentiellement source de conflit aux réunions de famille.
Que ce soit Audi, les TCS, ou encore Autoscout, tout le monde semble plus ou moins s’accorder sur le fait qu’au global, une voiture électrique coûte moins cher qu’une voiture thermique, en plus d’être plus respectueuse de l’environnement.
Si on prend l’analyse des TCS par exemple, la conclusion est que les voitures électriques sont encore (un peu) plus chères à l’achat, mais que comme elles coûtent moins cher à l’usage, elles finissent par devenir plus rentables qu’une voiture thermique au bout de quelques années.
Mon acquisition récente d’une Tesla Model 3 d’occasion semble pour le moment confirmer ces éléments, en sachant que je ne détiens le véhicule que depuis décembre 2023. Lorsque j’aurai un peu plus de recul sur l’ensemble des coûts, je ferai peut-être un article plus détaillé avec tous mes chiffres.
Les arguments encore avancés par les sceptiques de l’électrique peuvent se résumer en 3 points :
l’autonomie est moindre et il faut donc recharger plus souvent
le temps de recharge est plus long
l’infrastructure de recharge laisse encore à désirer (que ce soit pour les bornes domestiques ou les points de recharge rapide)
Ces 3 arguments sont encore légitimes aujourd’hui mais ils tendent à avoir de moins en moins de poids à mesure que la technologie avance. D’ici quelques années, ils seront tous résolus et on devrait assister à une accélération de l’adoption des véhicules électriques.
Mais surtout, il ne faut pas oublier que les pouvoirs politiques veulent voir un parc automobile tout électrique le plus rapidement possible. La question à se poser pour un propriétaire de voiture thermique est donc celle de la valeur résiduelle de son véhicule d’ici quelques années.
Alors, chers lecteurs, êtes-vous prêts à passer à l’électrique ?
Graphique de la semaine
Les réserves de change de la BNS ont considérablement diminué depuis 2022. Leur valeur inscrite au bilan de la BNS s’élève à CHF 654 milliards, soit moins de 90% du PIB de la Suisse alors que leur valeur s’établissait encore à CHF 948 milliards (plus de 120% du PIB suisse) début 2022. Cette baisse des réserves de change reflète d’un côté les pertes sur les portefeuilles devises et d’un autre côté le changement de cap de la politique de change (accompagnant la hausse de taux). Depuis 2022, la BNS s’est arrêtée de vouloir stopper la hausse du franc en achetant des devises pour, au contraire, laisser monter le franc en vendant des devises dans le but de contrer la hausse de l’inflation (importée) suisse. Néanmoins, la baisse de l’inflation permet maintenant d’entrevoir un nouveau changement de cap de la BNS, avec peut-être des baisses de taux et l’arrêt des ventes de devises. En effet, la BNS a déjà indiqué en décembre 2023 que ses interventions sur le marché des changes ne portent plus prioritairement sur la vente de devises.
Graphique 1 : Evolution des réserves de change de la BNS depuis 2017
Sources : BNS, TIG
Mouvements sur les marchés
Les tendances du début de l’année 2024 sont assez indécises. Notons la légère hausse du dollar américain et des rendements obligataires mondialement. Le bitcoin a aussi profité de l’annonce de la mise sur le marché américain de nouveaux ETFs composés de dépôts de bitcoins au comptant destinés à répliquer l’évolution du crypto-actif.
Tableau 1 : Synthèse des mouvements sur les principales classes d'actifs
Sources : TIG, Google Finance
Cheers,
Flavien @ The Investor Group
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